Notre civilisation a ses racines dans la Nature et pourtant …

A VOS AGENDAS ...
03 mars : Journée mondiale de la vie sauvage 
21 mars : Journée internationale des forêts   
22 mars : Journée mondiale de l'eau   
22 avril : Journée internationale de la Terre nourricière   
22 mai : Journée internationale de la diversité biologique   
05 juin : Journée mondiale de l'environnement [PNUE]
08 juin : Journée mondiale de l'océan
05 décembre : Journée internationale des sols
11 décembre : Journée internationale de la montagne 
Années 2015 : Année internationale des sols   
Décennies 2011-2020 : Décennie de la diversité biologique  
Décennies 2005-2015 : Décennie internationale d'action sur le thème « L'eau, source de vie » 

VOCABULAIRE JURIDIQUE
• Les chartes sont des actes juridiques signés par plusieurs acteurs pour définir un objectif et parfois des moyens communs. Les chartes dans le droit contemporain est l'ensemble de règles et principes fondamentaux d'une institution
• Déclaration universelle : Nom donné aux textes les plus solennels adoptés par les Nations unies, mais qui n'ont qu'une valeur de recommandation (valeur d'une proclamation de droits)
• Un protocole est un acte de droit international
• Traité : En droit international public, est le nom que l'on donne aux contrats ou accords

ONU / JURIDIQUE
• L’ONU ne vote pas de lois, mais elle définit des «résolutions» et donc ces dernières n'ont aucune valeur de loi puisqu'elles ne sont pas des lois
• Les Journées internationales sont initiées par les États Membres des Nations Unies, alors que les Journées mondiales le sont par les institutions spécialisées des Nations Unies
• Les célébrations et manifestations des Nations Unies ont pour objectif de contribuer, à travers le monde, à la réalisation des objectifs de la Charte des Nations Unies ainsi qu'à la sensibilisation du public sur des sujets politiques, sociaux, culturels, humanitaires ou ayant trait aux droits de l'homme 
Les principes de l'éthique environnementale, de nouvelles
lois et des chartes de protection de l'environnement
fondent le développement d'une idéologie culturelle
humaine en relation avec la biosphère.

Face au constat des répercussions négatives des activités humaines sur l'environnement biophysique et la perte accélérée de naturalité et de biodiversité au cours des dernières décennies, la protection de la nature et des milieux naturels, la sauvegarde des habitats et des espèces, la mise en place d'un développement durable et raisonnable et l'éducation à l'environnement sont devenues des demandes bien fondées pour le peuple terrien ; à savoir tous les peuples de la Terre ! 


NOTRE BIBLE : LA CHARTE MONDIALE DE LA NATURE DU 28/10/1982

La Charte mondiale de la nature est un texte novateur et fondamental, d'importance mondiale et de haute valeur morale. 
Proclamée le 28 octobre 1982, dix ans après la conférence de Stockholm et 10 ans avant la conférence de Rio, sous la forme d'une résolution ; la « Résolution 37/7 de l'Assemblée générale des Nations-unies », qui - pour la première fois - consacre l'importance pour la survie de l'humanité de la protection de la nature et des écosystèmes. Elle préfigure aussi la notion de développement soutenable (sustainable development).


C'est le premier texte d'une telle valeur morale à introduire aussi explicitement la notion de générations futures et à proclamer des « principes de conservation, au regard desquels tout acte de l’homme affectant la nature doit être guidé et jugé ». Il vise la protection des espèces sauvages, mais aussi « domestiques », et consacre la nécessité de maintenir gérer et restaurer les habitats et ressources naturelles que l'Homme utilise « sans compromettre pour autant l’intégrité des autres écosystèmes ». 

C'est le premier texte qui dans le monde définit explicitement un niveau d'exigence dans la restauration des zones dégradées par l'homme : Elles doivent être réhabilitées pour redevenir « conformes à leur potentiel naturel ».  Le texte a été voté avec 111 voix pour, 18 abstentions et une voix contre (celle du représentant des États-Unis). Ce texte reste méconnu du grand public et de nombreux décideurs, mais il a préparé les esprits de nombreux responsables qui ont contribué à l'organisation des sommets mondiaux qui suivront 10 et 20 ans plus tard.

EXTRAITS DE LA CHARTE MONDIALE DE LA NATURE
Consciente que :
a) L’humanité fait partie de la nature et la vie dépend du fonctionnement ininterrompu des systèmes naturels qui sont la source d’énergie et de matières nutritives,
b) La civilisation a ses racines dans la nature, qui a modelé la culture humaine et influé sur toutes les œuvres artistiques et scientifiques,
...
11. Les activités pouvant avoir un impact sur la nature seront contrôlées et les meilleures techniques disponibles, susceptibles de diminuer l’importance des risques ou d’autres effets nuisibles sur la nature, seront employées 
...
12. Tout rejet de substances polluantes dans des systèmes naturels sera évité,
...
16. Toute planification comportera, parmi ses éléments essentiels, l’élaboration de stratégies de conservation de la nature, l’établissement d’inventaires portant sur les écosystèmes et l’évaluation des effets sur la nature des politiques et activités projetées : tous ces éléments seront portés à la connaissance du public par des moyens appropriés et en temps voulu pour qu’il puisse effectivement être consulté et participer aux décisions.
...
20. Les activités militaires préjudiciables à la nature seront évitées.
...


DÉFINITIONS DES MOTS :
BIOSPHÈRE (Bios en grec signifie Vie) : le contenant
Au sens littéral, la biosphère représente la sphère de la vie, c’est-à-dire le volume dans lequel évoluent les êtres vivants: c’est donc le contenant. 

BIODIVERSITÉ : le contenu
La biodiversité qui signifie la diversité du vivant, désigne donc le contenu.
C’est le biologiste Edward Wilson qui a remis sur le devant de la scène le terme de Biodiversité en 1988.

La biodiversité, c’est tout le vivant et la dynamique des interactions en son sein. Plus précisément, c’est l’ensemble des milieux naturels et des formes de vie (plantes, animaux, êtres humains, champignons, bactéries, virus…) ainsi que toutes les relations et les interactions qui existent, d’une part, entre les organismes vivants eux-mêmes, et, d’autre part, entre ces organismes et leurs milieux de vie.

Le terme biodiversité ou diversité biologique englobe :
la diversité des espèces animales, végétales et les micro organismes
la diversité génétique au sein d’une espèce
la diversité des écosystèmes et des habitats
la diversité des milieux et des paysages.

15 à 37% de la biodiversité disparaîtraient d'ici à 2050
Aujourd'hui un mammifère sur quatre, un oiseau sur huit, un tiers des amphibiens et 70% des plantes sont en danger. Réchauffement climatique, déforestation... les causes de l'érosion de la biodiversité sont multiples. Le rythme actuel d'extinction est de 100 à 1.000 fois supérieur à ce qu'il a été en moyenne sur des centaines de millions d'années.

ÉCOSYSTÈME :
Un écosystème se définit par une communauté d’êtres vivants (la biocénose), par le milieu dans lequel ils vivent (biotope) et par les interactions des organismes entre eux et avec leur environnement.
On peut écrire : écosystème = biocénose + biotope.
Chaque organisme vivant y exerce des fonctions spécifiques. C’est pourquoi il est devenu courant de définir un écosystème par ses groupes fonctionnels, c’est-à-dire par les groupes d’espèces qui assurent la même fonction au sein de l’écosystème (décomposition, assimilation de nutriments, production,

A une diversité de conditions climatiques, physiques et chimiques, répond une grande diversité d’écosystèmes, naturels ou anthropisés. 
La diversité des écosystèmes correspond à la variété et la variabilité des habitats et des communautés dans le temps et l’espace, mais aussi aux multiples relations au sein de ces communautés d’espèces et entre ces espèces et leur environnement. Ajoutons que chaque écosystème change au cours du temps, soumis à une dynamique interne (mortalité et renouveau des cortèges d’espèces qui le composent).

NATURE :
Vient du latin natura signifiant "ce qui existe depuis la naissance" ; il évoque donc à ce qui est dans son état natif, c'est-à-dire qui n'a pas été modifié depuis sa naissance. Le mot naturel qualifie effectivement parfois un objet ou une substance qui n'a pas été transformé, mélangé ou altéré par un artifice quelconque. 

Au sens commun, la Nature regroupe :
. L’environnement biophysique, l'habitat et les milieux dit naturels (terrestres), aquatiques ou marin ; préservés (à forte naturalité) et dégradés 
. Les paysages sauvages, les paysages aménagés et altérés
. Les « forces » et principes physiques, géologiques, tectonique, météorologique, biologique, l'évolution qui constituent l'univers et celles qui animent les écosystèmes et la biosphère sur la Terre 
. Les milieux (eau, air, sol, mers, monde minéral)
. Les groupes d'espèces, les individus et les mondes qui les abritent : végétal (forêts...), animal, incluant l'espèce humaine et l'environnement humain et les autres niveaux trophique dont, le fongique, le bactérien et le microbien.
. Certains phénomènes épisodiques de la nature (crises, cycles glaciations/réchauffement climatique, cycles géologiques, cycle sylvigénétique, incendies d'origine non-humaine, etc.).


DOCUMENTATIONS
1. Juridique_Charte mondiale de la Nature 1982



OMD = Objectifs du Millénaire pour le Développement 
OBJECTIF N°7 : PRÉSERVER L'ENVIRONNEMENT
ASSURER UN ENVIRONNEMENT DURABLE

Cible 7.A - Intégrer les principes du développement durable dans les politiques et programmes nationaux et inverser la tendance actuelle de déperdition des ressources environnementales
Le taux réduit de déboisement est le résultat d'une déforestation moindre, de la création de nouvelles forêts, ainsi que de l'expansion naturelle des forêts existantes, surtout en Asie. La perte nette mondiale a diminué au cours des 20 dernières années, passant de -8.03 millions d'hectares à -5,2 millions d'hectares mais cela ne suffira pas à inverser les déperditions globales dans le monde. Entre 2000 et 2010, les plus grandes pertes en zones boisées ont été enregistrées en Amérique du Sud et en Afrique. La diminution des zones boisées a un impact négatif dans de nombreux domaines : emplois, nourriture, bois, plantes médicinales, matériaux et ustensiles de construction. 

Quant aux émissions de dioxyde de carbone, celles-ci sont en diminution de -0,4% entre 2008 et 2009. Malgré cela, les émissions restent encore de 39% supérieures à celles de 1990. La diminution de 2009 est attribuable au ralentissement de l'activité économique durant la crise mondiale. Les émissions de CO2 par habitants sont restées bien plus élevées dans les régions développées : 10 tonnes métriques de CO2 par personne en 2009 contre 3 tonnes métriques pour le monde en développement. En 2011, lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Durban, il a été convenu de mener une action plus forte pour le contrôle des changements climatiques, y compris les émissions de gaz à effet de serre. La petite diminution de 2009 étant due à la crise, il est fort à penser que les émissions de gaz à effet de serre augmenteront à nouveau dès les effets de la crise passés. La diminution à long terme de ces émissions demeure donc une question urgente et d'actualité. 

Cible 7.B - Réduire la perte de la biodiversité et atteindre, d'ici à 2010, une diminution significative du taux de perte
La biodiversité est encore en situation de perte, bien que davantage de surfaces sur la Terre soient protégées. Fin 2010, les zones protégées couvraient 12,7% de la superficie terrestre mondiale, mais cette protection s'étendait à seulement 1,6% de la superficie totale des océans. Depuis 1990, le nombre de zones protégées a augmenté de 58%, et leur superficie de 48%, mais cette croissance a été variable selon les pays.

De nouvelles recherches ont confirmé que les zones protégées adéquatement situées peuvent réduire le déclin ou l'extinction des espèces. Ces mesures de protection ont permis d'empêcher l'extinction de 39 espèces d'oiseaux entre 1988 et 2008 et 29 espèces de mammifères entre 1996 et 2008. Cependant, il n'en demeure pas moins que les déclins sont importants et que les extinctions d'espèces provoquées par l'homme se poursuivent à un rythme jamais égalé auparavant.

DOCUMENTATIONS
1. Article_Données 2014 OMD, Objectif N°7



CRÉATION DE L’UNEA
23 - 27 juin 2013 (Nairobi, Kenya) : 1ère assemblée des Nations Unies pour l'environnement. Plus de 1.200 participants, 163 états membres, 113 ministres et 40 événements. 

Cette nouvelle UNEA a accueilli des participants de haut niveau de gouvernements, d’entreprises et de la société civile sous le thème « Une vie de dignité pour tous ». 


Ministres et dirigeants internationaux se sont réunis pour examiner deux sujets clefs d’envergure internationale : Développement durable et environnement.

LE DROIT DE L'ENVIRONNEMENT 
Le droit de l'environnement est une base de la durabilité environnementale et la pleine réalisation de ses objectifs est de plus en plus urgente face aux pressions environnementales croissantes. 
Les violations du  droit de l'environnement compromettent la  réalisation de toutes les dimensions du développement durable et  celles de la durabilité environnementale. À l'occasion de la première session de l'UNEA, un Symposium mondial sur la primauté du droit en matière d'environnement invite les présidents de cour suprême, les juges, les procureurs généraux, les auditeurs généraux, les éminents spécialistes juridiques, les praticiens et les experts pour discuter les voies et moyens par lesquels le développement et la mise en œuvre de l’état du droit environnemental  peuvent aider à assurer  des résultats justes et équitables notamment des lois appropriées et réalisables, l’accès à la justice et à l’ information, la participation publique, la responsabilisation,  la transparence, la responsabilité des dommages sur l'environnement, l’application juste et équitable et  les droits humains.

HISTORIQUE
L’UNEA répond à l'appel lancé par les dirigeants mondiaux lors de la Conférence des Nations Unies sur le développement durable (Rio +20), qui s'est tenue au Brésil en Juin 2012, pour  renforcer le   rôle du PNUE comme  principale autorité mondiale de l'environnement. 
Par la suite lors de la 27ème  session du Conseil d'administration du PNUE qui s'est tenue en février 2013, les États membres ont décidé de rehausser le Conseil d'administration, un corps administratif du PNUE composé de 58 membres en place depuis 1972, pour l'Assemblée des Nations Unies pour l'environnement à composition universelle. En Mars 2013, l'Assemblée générale des Nations Unies a adopté la  résolution (A/67/784)  pour officiellement changer  la désignation du Conseil d'administration  par le terme d '«Assemblée des Nations Unies pour l'environnement ». Actuellement, tous les 193 États membres des Nations unies de même que ses Etats observateurs participent, au niveau ministériel, aux discussions et prise de décisions sur les questions qui affectent l'état de l'environnement et  la durabilité mondiale.

En tant que nouvel organe directeur du PNUE, l’UNEA a le mandat de prendre des décisions stratégiques, apporter des orientations politiques au travail du PNUE et promouvoir une forte  interface de science-politique. Appuyé par un Bureau de 10 membres, l’UNEA se réunira tous les deux ans à partir de 2014 à Nairobi et se terminera par une session de haut niveau de  deux jours qui servirait à remplacer le Forum ministériel mondial sur l'environnement,  qui se tenait en marge des sessions du Conseil d'administration depuis 2000.La première session de l’UNEA aura lieu du 23 au 27 juin 2014, en vue de l'adoption  de décisions qui permettront la mise en place  d’actions concrètes pour relever les défis clés de  l’environnement  discutés lors  de l’UNEA. Si nécessaire, l’UNEA peut également recommander des projets de résolutions à adopter à l'Assemblée générale des Nations Unies pour une mise en œuvre sur  l'ensemble du système des Nations Unies. L'organe directeur a une structure subsidiaire se réunissant lors d’inter-séances nommé  « Comité à composition non limitée des représentants permanents » (CPR). Le CPR fournit des conseils stratégiques à son organe directeur, contribue à la préparation de l'ordre du jour et des décisions qui seront adoptées par l’UNEA et veille à leur mise en œuvre. Le CPR à durée non limitée se réunit pour une période de cinq jours à Nairobi, tous les deux ans, avec la participation des délégués et des parties prenantes provenant des  grandes villes.


QUELQUES CHIFFRES
  • Décès dus aux particules fines dans le monde : chaque jour, ce sont près de 4 personnes qui meurent de manière prématurée à cause des particules fines dans le monde chaque minute, soit 2,1 millions de décès par an à cause de la pollution atmosphérique. Les particules fines responsables de 6 % des décès par cancer du poumon.
  • Emissions de protoxyde d'azote (N2O) dans l'atmosphère : Les émissions de N2O ou protoxyde d'azote dans l'atmosphère représentent 168 kilos par seconde, soit 5,3 millions de tonnes par seconde. Le N2O est le troisième plus important gaz à effet de serre rejeté dans l'atmosphère et a un pouvoir de réchauffement global 310 fois supérieur à celui du CO2.
  • Kilos de cadmium libérés dans la nature : 25 000 tonnes de cadmium sont libérées dans la nature par an. Environ la moitié de ce cadmium est libéré naturellement dans les cours d'eau par usure de la roche. Il s'en libère dans l'atmosphère lors des incendies de forêts et éruptions volcaniques. Les activités humaines sont la cause du reste du dégagement de cadmium.
  • Mégots de cigarettes jetés dans la rue : Dans le monde, 4 300 milliards de mégots de cigarettes sont jetés dans les rues, chaque année soit 137 000 mégots par seconde. En moyenne, il faut 12 ans pour que ces mégots se dégradent complètement. Une vraie plaie pour l'environnement et les budgets municipaux.
  • Production mondiale de plastique : 280 millions de tonnes de plastique sont produits dans le monde en 2012, soit plus près de 8.880 kilos de plastique par seconde (compteur), consommant 8% environ de la production mondiale de pétrole. 25 millions de tonnes de déchets plastiques collectés en Europe chaque année dont seulement 25% sont recyclés !
  • Emission de CO2 émises par la marine marchande : La marine émet 9 409 000 kilos de C02 par seconde. Il y a 100 000 cargos qui naviguent dans le monde. La navigation marchande représente environ 7% de tout le SO2 et 11-12% du N0x émis dans le monde. En 2001, elle émettait 813 milliards de kilos de C02 soit de 3% des émissions totales d'environ 30 000 milliards
  • Nombre de décès dus à la pollution de l'eau dans le monde : Selon l'OMS, 3,4 millions de personnes décèdent chaque année de la pollution aquatique. 2,6 milliards de personnes ne disposent pas de sanitaires. 3.1% des décès dans le monde sont expliqués par une mauvaise qualité de l'eau de l'assainissement et de l'hygiène.
  • Emissions mondiales de tetrachlorure de carbone : Les émissions de CCI4, tetrachlorure de carbone, continuent à augmenter malgré leur interdiction et atteignent 39 000 tonnes par an soit 1,24 kilo par seconde (compteur) mais on ne sait pas comment.
  • Emissions mondiales de CO2 dans l'atmosphère : Chaque seconde dans le monde, près de 1,2 million de kilos de CO2 sont émis dans l'atmosphère. Cela représentait, en 2012, des émissions de 31.7 milliards de tonnes de dioxyde de carbone (CO2)dans l'atmosphère et 40 milliards en 2013. Le taux de concentration de CO2 dans l'atmosphère a lui aussi atteint un record avec 400 ppm.
  • Consommation mondiale de charbon : La consommation de charbon dans le monde représente 184 000 kilos par seconde, soit 5,8 milliards de tonnes de charbon ou contre 3 724 Mtep en 2011. 



DOCUMENTATIONS



THEME : L'HOMME ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE
Le 02/11/2014, le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a sorti son nouveau rapport d’évaluation. 
Le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) a été créé en 1988 par l'Organisation météorologique mondiale (OMM) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) pour évaluer les fondements scientifiques du changement climatique. Le GIEC est aussi chargé d'estimer les risques et les conséquences du changement climatique, d'envisager des stratégies d'adaptation aux impacts et d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre. 


«Le réchauffement du système climatique est sans équivoque et, depuis les années 1950, beaucoup de changements observés sont sans précédent depuis des décennies voire des millénaires. L'atmosphère et l'océan se sont réchauffés, la couverture de neige et de glace a diminué, le niveau des mers s'est élevé et les concentrations des gaz à effet de serre ont augmenté» (5e rapport du GIEC, nov 14)

RAPPORT GIEC : QUELQUES CHIFFRES A RETENIR ...
95 % C'est le degré de certitude, qualifié d'« extrêmement probable », que l'« activité humaine est la cause principale du réchauffement observé » depuis le milieu du XXe siècle. Un nouveau palier a été franchi avec ce cinquième rapport, celui de 2007 plaçant la barre de certitude à 90 % tandis que celui de 2001 évaluait la probabilité à environ 66 %. La concentration des gaz à effet de serre et l'appauvrissement de la couche d'ozone sont les facteurs du réchauffement sur lesquels l'influence humaine est la plus sensible. Dès 1990, sans se prononcer de manière catégorique, le premier rapport du GIEC établissait que « les émissions dues aux activités humaines accroissent sensiblement la concentration dans l'atmosphère des gaz à effet de serre : dioxyde de carbone, méthane, chlorofluorocarbones (CFC) et oxyde nitreux ».
La production de CFC a été grandement réduite par le protocole de Montréal de 1987, l'Europe interdisant leur mise sur le marché depuis 2000. Le deuxième rapport, en 1995, a établi à 50 % son degré de certitude sur l'origine humaine du réchauffement, un taux relevé à 66 % en 2001 avant le haut degré de certitude des rapports de 2007 et 2014.

4,8°C Après une hausse de 0,85 °C en moyenne entre 1880 et 2012, l'augmentation des températures moyennes à la surface de la planète pourrait atteindre 4,8°C à l'horizon 2100 par rapport à la période 1986-2005, dans le scénario le plus pessimiste, c'est-à-dire si les émissions de gaz à effet continuent à leur rythme actuel (entre 0,3 °C et 3,1 °C pour les autres scénarios). Lors du sommet de Copenhague en 2009, les Etats se sont engagés à mettre en place des politiques de manière à éviter un réchauffement de plus de 2 °C en 2050 par rapport aux niveaux pré-industriels. Chaque rapport du GIEC réévalue à la hausse ses projections pour le siècle à venir. En 1990, le premier d'entre eux prévoyait une hausse maximale de 3 °C de la température moyenne du globe à la fin du XXIe siècle, le deuxième une augmentation de 3,5 °C, puis 3,6 °C en 2001 avant une prévision maximale à 4 °C en 2007.

98 CM Le niveau des océans en 2100 par rapport à la période 1986-2005 pourrait s'élever de quasiment un mètre, dans le scénario le plus pessimiste. Selon le dernier rapport du GIEC, les océans se sont élevés de 19 cm depuis la fin du XIXe siècle. Les projections du GIEC en la matière sont très variables. Le précédent rapport, en 2007, ne mentionnait une montée des eaux « que » de 59 cm dans le pire des scénarios, soit une prévision inférieure à celle du premier rapport, en 1990 (65 cm). Mais il avait été critiqué car cette projection ne tenait pas compte des pertes de glace du Groenland et de l'Antarctique.
Le rapport de 2001 mentionnait quant à lui une hausse jusqu'à 88 cm du niveau moyen de la mer à l'échelle mondiale entre 1990 et 2100, en deçà de la prévision maximale de 1995 (95 cm).

54 % Les émissions annuelles de CO2 d'origine humaine (combustibles fossiles, production de ciment) sur la période 2002-2011 étaient 54 % au-dessus du niveau de 1990. En 2011, l'Union européenne avait diminué ses émissions de CO2 dues à la combustion d'énergie de 12,6 % depuis 1990, quand la France avait baissé les siennes de 6,9 %, selon les chiffres de l'Agence internationale de l'énergie (AIE) cités dans les « chiffres clés » du ministère de l'écologie. Paris a en revanche légèrement augmenté ses émissions de CO2 en 2013 par rapport à 2012 (+0,6 %) quand l'UE les baissait de 2,5 %, selon Eurostat.

-70 % C'est la réduction nécessaire des émissions mondiales de gaz à effet de serre (CO2 mais aussi méthane et protoxyde d'azote) en 2050 par rapport à leur niveau de 2010 pour maintenir la hausse moyenne des températures en dessous de 2 °C, selon le dernier rapport. Mais « depuis 2010, les émissions augmentent plus vite encore que dans les décennies précédentes », a déploré Rajendra Pachauri, le président du GIEC. La concentration de ces gaz atteint désormais « des niveaux sans précédent depuis au moins 800 000 ans ».


1/seconde : Nombre de réfugiés climatiques dans le monde. 1 personne déménage chaque seconde pour des raisons climatiques, ce qui représente 32 millions de réfugiés climatiques par an dans 82 pays (2012). Les raisons climatiques sont nombreuses : inondations, moussons, sécheresse, cyclones, désertification, érosion des sols, ... Il y aura 200 millions de réfugiés climatiques chaque année autour de 2050.

LE PROTOCOLE DE KYOTO
Accord juridiquement contraignant signé en 1997 mais entré en vigueur en 2005 seulement, en raison de ratifications tardives (les Etats-Unis refusant toujours de le ratifier), prévoyait une réduction de 5 % des gaz à effet de serre en 2012 par rapport au niveau de 1990. 
Si l'objectif est loin d'être atteint au niveau mondial (34 % d'augmentation), il a en revanche été rempli par l'UE, qui avait diminué de 18 % ses émissions à ce moment-là. L'accord arraché en 2011 à Durban, en Afrique du Sud a notamment prolongé le protocole jusqu'en 2017. 
L'espoir réside désormais dans la conférence internationale de Paris, en novembre 2015.


DOCUMENTATIONS
3. Rapport GIEC
4. L'influence de l’homme sur le climat  GIEC du 27/09/13
5. Le protocole de Kyoto



THEME : LA TERRE
JOUR DE LA TERRE : 22 AVRIL
Gardons à l'esprit cet état de fait universel : "si la Terre meurt, nous mourrons ... si nous mourrons, la Terre survit" !

2014
Jour de la Terre 2014 (français_english)
« Aujourd’hui, en cette Journée internationale de la Terre nourricière, je lance un appel à tous les peuples du monde pour qu’ils fassent entendre leurs voix. Exprimez-vous au nom de notre planète, car elle est notre unique foyer. Prenons soin de notre terre nourricière, afin qu’elle puisse continuer à prendre soin de nous, comme elle l’a fait pendant des millénaires. » Secrétaire général de l'ONU, M. Ban Ki-moon

Thème 2014 : « Des villes vertes » 
La Journée internationale de la Terre nourricière 2014 met l'accent sur les villes vertes, et mobilise des millions de personnes qui veulent créer un environnement sain et durable grâce à une transformation écologique de communautés du monde entier. Aujourd'hui, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes. La population urbaine augmentant et les effets du changement climatique s'aggravant, nos villes doivent évoluer pour tenir compte de ces changements. Il est temps pour nous d'investir dans l'efficacité énergétique et les énergies renouvelables, de reconstruire nos villes et villages, et de commencer à résoudre la crise climatique. Au cours des deux prochaines années, et en particulier à l'occasion de la Journée de la Terre 2014, la campagne « Des villes vertes », devrait engager un mouvement mondial pour accélérer cette transition. Peuples de la Terre, réclamez une ère nouvelle faite de villes vertes !

Campagne « Des villes vertes »
La campagne « Des villes vertes » aide les villes et les communautés à travers le monde à accélérer leur transition vers un avenir plus durable. L'organisateur mondial de la Journée de la Terre, le Earth Day Network  (http://www.earthday.org) crée des outils et des ressources pour vous permettre de vous impliquer dans votre communauté. 

DOCUMENTATIONS
JOUR DES OCÉANS: 08 JUIN
Pourquoi célébrer la Journée mondiale des océans ?
1. Pour rappeler l'importance des océans dans notre vie quotidienne. Véritables poumons de notre planète, ils fournissant la plupart de l'oxygène que nous respirons + 2. Pour informer le public sur l'impact des actions humaines sur l'océan  3. Pour développer un mouvement mondial en faveur des océans + 4. Pour mobiliser et unir les populations du monde sur un projet de gestion durable des océans de notre planète car ils constituent une source importante de nourriture et de médicaments ainsi qu'un élément essentiel de la biosphère 5. Pour célébrer ensemble la beauté et la richesse de l'océan

2014
Jour des océans 2014 (français_english)
     
« Il nous faut veiller à ce que les océans continuent de répondre à nos besoins sans pour autant compromettre ceux des générations futures. En effet, ils jouent un rôle de régulation du climat de la planète et constituent une source importante de nutrition. Ils offrent aussi des voies de passage essentielles pour le commerce mondial et, dans leurs profondeurs, ils détiennent la solution permettant de répondre aux besoins énergétiques actuels et futurs de l’humanité. » Secrétaire général, M. Ban Ki-moon

Thème 2014 : « Efforçons-nous de faire en sorte que les océans continuent à nous permettre de vivre »

Par sa résolution A/RES/63/111 du 5 décembre 2008, l'Assemblée générale a choisi le 8 juin pour célébrer la Journée mondiale des océans. La célébration de la Journée 2014 coïncide avec le premier jour de la vingt-quatrième réunion de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer. L'année 2014 marque également le vingtième anniversaire de l'entrée en vigueur de la Convention. 

DOCUMENTATIONS



POLLUTION DES OCÉANS / MERS
Pollution marine : les plastiques
Le concept de "continent-poubelle" est assez imagé mais en réalité on estime qu'il y aurait cinq grandes masses de déchets amassés au beau milieu des océans, dans les cinq principaux vortex (tourbillon de courants marins) de la planète. 

Nos océans sont des poubelles de plastiques (français_english)
Entretien avec l'explorateur Patrick Dexionne, de retour de l’expédition "7e continent" 2013/2014
Sur plusieurs mètres de profondeur, les résidus de déchets stagnent sous forme de micro-particules : "Avant l’arrivée du plastique, il n’y avait que des éléments biodégradables dans les océans, mais depuis 50 ans, ces déchets plastiques s’accumulent et alimentent le vortex en continu", s'alarme le navigateur, parti à la recherche du gyre de l'Atlantique Nord après avoir exploré celui du Pacifique Nord, l'année dernière.

Une chose est certaine, c'est que le "continent-poubelle" ne cesse de s'étendre : "A long terme, si on continue à alimenter ces gyres, ils ne feront que grossir en densité et en surface, inévitablement, avec toutes les conséquences sur la faune et la flore maritime." 

Quelles solutions pour enrayer le phénomène, alors que la communauté internationale ne paraît guère se préoccuper de ce constat alarmant ?

Patrick Dexionne a bien du mal à envisager des opérations de nettoyage tant les difficultés liées à sa localisation et son étendue semblent insurmontables. Alors il préfère s'appliquer à soigner le mal à la racine : "Il faut à tout prix essayé de réduire l’alimentation de ces gyres ou du moins la stabiliser, en se passant de ces emballages plastiques au maximum."

« On a eu une génération qui ne s’est pas préoccupé du recyclage, et voilà les conséquences. Il y a tout un travail à faire en amont pour toucher le grand public et qu’il se rende compte de ce qu’on est en train de faire subir à l’océan", plaide le chef de mission.

  • Plastique avalé par les poissons dans l'océan Pacifique : Au sein du fameux vortex du Pacifique, immense continent de plastique, la faune avale du plastique à hauteur de 12 à 24 000 tonnes par an, soit près de 66 tonnes de plastique ingéré chaque jour.
  • Déchets plastiques déversés dans les océans : Chaque année, 6,5 milliards de kilos de déchets plastiques sont déversées dans les océans, soit 206 kilos par seconde (compteur)... qui finissent en micro-particules ingérées par la faune marine.
  • Nombre de sacs plastiques qui échouent sur les côtes françaises : 120 millions de sacs échouent sur nos côtes chaque année, soit près de 4 sac à chaque seconde. Ces sacs sont souvent non biodégradables, polluent nos plages en plus d'être un danger pour les espèces animales qui pourraient les ingérer


Pollution marine : autres que plastiques
  • 2 milliards de litres d'eaux usées, utilisées par l'humanité, sont rejetées chaque jour dans les rivières et les mers, soit plus de 23 000 litres chaque seconde. Sur an, ce sont 730 milliards de litres d'eaux usées qui sont rejetés dans la nature à cause de fuites, de manque de stations d'épuration,etc. Une quantité bien supérieure à l'évaporation naturelle des océans dans l'atmosphère (1 milliards de litres / jour).
  • Déchets toxiques industriels rejetés dans l'eau et les océans : Selon l'Unesco, chaque année, de 300 milliards à 500 milliards de kilos de métaux lourds, boues toxiques, solvants, et autres déchets dangereux sont déversés dans les mers par les industriels du monde entier. Cela représente en moyenne 12 700 kilos de polluants chaque seconde qui viennent infecter les eaux.
  • Déchets et détritus marins jetés dans les océans : Environ 8 millions de détritus sont jetés dans les mers et les océans chaque jour. Environ 5 millions (63%) des objets jetés sont des déchets solides, tombés ou jetés depuis les bateaux. (PNUE)
  • Mètres cubes de déchets émis par les usines de dessalement : 47 millions de mètres cubes de déchets seraient émis par les usines de dessalement chaque jour dans le monde. Autrement dit ce sont plus de 230 000 litres d'eau à forte teneur en saumure
  • Déchets jetés dans les mers et les océans : 634 000 kilos de déchets sont déversés dans les océans chaque seconde (compteur), soit 20 milliards de tonnes de déchets par an, dont 80% proviennent des terres !
  • Produits polluants déversés dans les océans par les fleuves : 6 millions de tonnes de polluants qui proviennent des fleuves ou bien des métaux lourds se déversent dans les océans chaque année. Cela représente 190 kilos de produits toxiques en plus dans les mers du globe chaque seconde.
  • m3 de saumure acide rejetée dans les océans : Mi-2008, les usines de dessalement existantes produisaient 19 millions de m3 de rejets acides chaque jour, soit près de 7 milliards de m3 de rejets acides chaque année. Ce volume devrait tripler d'ici 2015 bien que les océans sont déjà 30% plus acides qu'au début de la révolution industrielle.
  • Nombre de navires ayant dégazé en pleine mer : Pratique courante le long des routes maritimes, les dégazages représentent une pollution insidieuse et constante, quantitativement plus importante que celle des marées noires, mais beaucoup moins spectaculaire : 1 million de tonnes de pétrole sont ainsi déversées annuellement, soit 6 fois plus que les catastrophes pétrolières. Depuis le 1er janvier, 415 navires
  • Dégazages dans les mers et océans de la planète : On estime à un milliard de kilos par an, l'ensemble des dégazages dans toutes les mers et océans du monde, plus de trente fois la cargaison de l'Erika !
  • Eau de ballast déversée dans les océans : 5 milliards de tonnes d'eau de ballast, soit 158 500 litres d'eau polluée sont déversées chaque seconde dans la mer (compteur) par des bateaux indélicats ou par les usines de dessalement.
  • Kilos d'hydrocarbures déversées dans les océans : 50 millions de kilos d'hydrocarbures sont déversées dans les océans, ce qui ne représente "que" seulement 2,5% de la pollution marine !
  • Produits toxiques déversés dans les océans par les bateaux : Les navires inondent la mer de quelque 1,8 milliard de kilos de produits toxiques, soit plus de 57 kilos de toxiques par seconde. Les 97,5% restant proviennent d'un scandale silencieux : ce sont les déballastages illégaux et volontaires.
  • Déchets toxiques rejetés dans les océans et rivières par l'industrie minière : Chaque année les industries minières du monde entier déversent 180 000 millions de tonnes de déchets toxiques dans les rivières, les lacs et les océans. Cela représente plus de 5700 kilos de toxiques chaque seconde !
  • Hydrocarbures dispersés dans les airs et qui retombent dans les océans : 200 000 tonnes d'hydrocarbures sont dispersés dans les airs et retombent dans l'océan avec la pluie chaque année, soit plus de 6,4 kilos à chaque seconde, polluant toujours un peu plus les océans.

DOCUMENTATIONS



STATISTIQUES / EAU ET OCEANS 
  • Eau douce : Il y a 35 millions de km3 d'eau douce dans le monde mais près de 70 % se trouvent sous forme de glace et 30 % sous la terre.
  • L'eau sur Terre représente environ 3 milliards de milliards de tonnes, soit un demi-millième de la masse terrestre seulement.
  • Entre 20 et 60 cm : d'élévation du niveau des océans d'ici 2100 selon le Giec. D'autres prévions tablent sur une montée des eaux de 55cm à 1,75m, ce qui mettrait Los-Angeles et Saint-Petersbourg sous l'eau.
  • 361 000 000 : Les océans représentent près de 361 millions de km2
  • 54% Eau douce : Bien que l'eau douce ne soit pas considérée comme une ressource rare au niveau mondial, une grande partie de cette eau est géographiquement inaccessible ou accessible une partie de l'année seulement. De l'ensemble de l'eau facilement accessible, environ 54 % sont prélevés pour des usages domestiques, industriels.
  • 97,5 % Eau : L'eau présente sur terre est constituée à 97,5% d’eau salée et à seulement 0,3% d’eau douce utilisable par l’homme. Le reste est contenu dans les glaces ou les nappes phréatiques et difficile à utiliser. 70% de l’eau utilisée dans le monde servent à l’irrigation. La moitié de l’eau d’arrosage agricole s’évapore avant de s’enfoncer dans le sol.
  • 6600 : Les réserves d'eau par habitant et par an sont de 6.600 m3 en 2010, et les prévisions indiquent qu’en 2025 elles seront de 4.800 m3. Elles étaient de 15.000 m3/an/hab en 1995. Le risque de pénurie existe quand ces réserves atteignent 1.700 m3/an/hab.
  • Les océans seront-ils vides en 2050 ? selon le dernier rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), la situation des océans est critique : si d’ici 2050 le secteur de la pêche n’est pas clairement réformé, les océans seront vidés de leurs poissons ! Un scénario apocalyptique pour la biodiversité, l’économie et tous les habitants des pays en développement. D’après l’ONU, 30 % des réserves halieutiques ont déjà disparu. Or, si les subventions attribuées aux entreprises de pêche continuent de croître, favorisant la surpêche, les poissons n’ont plus que 40 ans à occuper nos océans. Une véritable catastrophe écologique mais aussi économique, quand on sait que le secteur de la pêche fait vivre 520 millions de personnes…
  • Les pertes d'eau par évaporation des barrages dans le monde sont très importantes et représentent l'équivalent de 66 590 m3 d'eau par seconde soit plus de 210 milliards de m3 par an.
  • La croissance de la population mondiale augmente les besoins en eau de 64 milliards de mètres cubes chaque année, soit plus de 2 millions de litres chaque seconde. D'ici 2080, il faudra pomper deux fois plus 'eau pour satisfaire les besoins de l'humanité. La fourchette estimée de la consommation d'eau en 2080 varie de 7 000 à 10 0000 km3 
  • Il faut 730 000 litres d'eau chaque année pour alimenter un habitant de la planète, soit 2000 litres par jour. Les plus gros consommateurs d'eau par habitant sont les Américains avec près de 2,5 millions de litre d'eau par personne !
  • Chaque année, la perte de masse de la calotte de glace en Antarctique représente en moyenne 7,8 millions de litres par seconde et 247 milliards de tonnes (en moyenne sur 2006 - 2009) . La fonte des glaces n'était "que" de 104 milliards de tonnes / an de 2002 à 2006.


THEME : LA VIE SAUVAGE
JOUR DE LA VIE SAUVAGE: 03 MARS
La Journée mondiale de la vie sauvage offre une occasion idéale de célébrer les formes innombrables, belles et diverses, que revêtent la faune et la flore sauvages et de sensibiliser à la multitude d’avantages que la conservation de la nature procure aux êtres humains. Cette journée nous rappelle aussi l'urgente nécessité d'intensifier la lutte contre la criminalité liée aux espèces sauvages, aux profondes répercussions économiques, environnementales et sociales.

Les espèces sauvages ont une valeur intrinsèque et contribuent de manières diverses au développement durable et au bien-être des populations, notamment sur les plans environnemental, génétique, social, économique, scientifique, éducatif, culturel, récréatif et esthétique.

Le Secrétariat de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES), en collaboration avec les organismes pertinents du système des Nations Unies, est chargé de faciliter la mise en œuvre de la Journée mondiale de la vie sauvage. Depuis des années, la CITES est au nombre des accords sur la conservation qui ont la plus large composition; elle compte actuellement 180 Parties.

La Journée mondiale de la vie sauvage se distingue de la Journée mondiale des animaux qui s'adresse aussi aux animaux domestiques.

ORIGINE DE LA JOURNÉE
Le 20 décembre 2013, la 68e session de l’Assemblée générale des Nations Unies a décidé, par sa résolution A/RES/68/205 de proclamer le 3 mars Journée mondiale de la vie sauvage afin de célébrer la faune et la flore sauvages et de sensibiliser le public à leur importance.

Ce jour a été choisi en souvenir de la date de l’adoption, en 1973, de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES) qui joue un rôle primordial en veillant à ce que le commerce international ne nuise à la survie d’aucune espèce.

Le 3 mars a été désigné comme Journée mondiale de la vie sauvage suite à la résolution Conf. 16.1  adoptée par la 16e session de la Conférence des Parties à la CITES, qui s’est déroulée à Bangkok du 3 au 14 mars 2013. La résolution de la CITES était parrainée par le Royaume de Thaïlande qui a transmis les résultats de la session à l’Assemblée générale des Nations Unies. 

NOTA BENE
La vie sauvage inclut tout animal, plante et autres organismes non-domestiques. 
La domestication des plantes et des animaux sauvages a, de tous temps à travers la planète, été bénéfique pour les humains et possède un impact majeur sur l'environnement (positif et négatif). 

La vie sauvage peut être perçue dans tous les écosystèmes. 
L'ensauvagement de la nature touche les déserts, les jungles, les forêts, les plaines, les montagnes, les régions polaires, les eaux continentales, les mers et océans, les îles et d'autres zones incluant des terres agricoles, des sites urbains même parmi les plus développés ; tous les habitats ont une forme de vie sauvage distincte. Bien que le terme de vie sauvage réfère à la faune et à la flore qui n'ont pas été affectées par les facteurs humains, la majorité des scientifiques sont d'accord avec le fait que la biodiversité de la vie sauvage à travers le globe est toujours, d'une manière ou d'une autre, affectée par les activités humaines. 

Deux savants, Richard Leakey et Roger Lewin, parlent de « sixième extinction » à propos de l'action humaine sur la faune et la flore. 
L'extinction des espèces et la disparition des écosystèmes rendent la biosphère plus pauvre en vie sauvage et son équilibre plus vulnérable. 

De par toutes les conséquences qui en découlent, l'impact de l'homme sur la vie sauvage est devenu si significatif que Paul Crutzen (météorologue et chimiste de l'atmosphère néerlandais. Colauréat du prix Nobel de chimie 1995) suggère le début d'une nouvelle ère géologique : l'Anthropocène.

Anthropocène  est un terme popularisé à la fin du XXe siècle par Paul Crutzen, un prix Nobel de chimie, pour désigner une nouvelle époque géologique, qui aurait débuté à la fin du xviiie siècle avec la révolution industrielle, et succèderait ainsi à l’Holocène, pendant laquelle l’influence de l’homme sur le système terrestre est devenue prédominante. L'Anthropocène reste un concept toujours discuté par la communauté scientifique géologique, qui détermine les échelles de temps et les ères géologiques.

Les humains ont historiquement tenté de séparer la civilisation de la vie sauvage par un nombre de moyens incluant le sens moral, légal et social. Les religions ont souvent déclarées certains animaux comme étant sacrés, et la société moderne a provoquée l'activité d'activistes écologistes protestant contre toute forme de menace contre cette vie sauvage.




2015
Journée mondiale de la vie sauvage 2015 (français_english)

Message du Secrétaire général de l’ONU pour 2015_ Ban Ki-moon
L'Assemblée générale des Nations Unies a proclamé le 3 Mars - l'anniversaire de l'adoption de la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d'extinction (CITES) - Journée mondiale de la faune. Sur cette seconde célébration de la Journée, le système des Nations Unies, ses États membres et un large éventail de partenaires du monde entier mettent en avant le message mais ferme simple "Il est temps de prendre au sérieux la criminalité de la faune".

Le commerce illégal de la faune sauvage est devenu une forme sophistiquée de la criminalité transnationale, comparable à d'autres exemples pernicieux, tels que le trafic de drogues, d'êtres humains, les articles contrefaits et de l'huile. Elle est entraînée par une demande croissante, et est souvent facilitée par la corruption et la faible gouvernance. Il existe des preuves solides de l'implication accrue des réseaux du crime organisé et des groupes armés non étatiques.

Le commerce illégal de la faune sape la primauté du droit et menace la sécurité nationale; qui dégrade les écosystèmes et constitue un obstacle majeur aux efforts des communautés rurales et les peuples autochtones se efforcent de gérer durablement leurs ressources naturelles. La lutte contre ce crime n’est pas seulement essentielle pour les efforts de conservation et de développement durable, il contribuera à la réalisation de la paix et de la sécurité dans les régions troublées où les conflits sont alimentés par ces activités illégales.

Obtenir sérieux au sujet de la criminalité de la faune signifie obtenir le soutien de toutes les sections de la société impliquée dans la production et la consommation de produits de la faune, qui sont largement utilisés comme médicaments, nourriture, matériaux de construction, meubles, cosmétiques, vêtements et accessoires. Les mesures de répression doivent être soutenues par la communauté plus large. Les entreprises et le grand public dans tous les pays peuvent jouer un rôle majeur, par exemple, refuser d'acheter ou de vendre aux enchères l'ivoire et la corne de rhinocéros illégale, et en insistant que les produits provenant des océans de la planète et les forêts tropicales ont été obtenus légalement et de source durable. 

En cette Journée mondiale de la faune, j’invite tous les consommateurs, les fournisseurs et les gouvernements pour traiter les crimes contre la faune comme une menace pour notre avenir durable. Il est temps de prendre au sérieux la criminalité de la faune.

DOCUMENTATIONS